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vendredi 17 janvier 2014

P.L.M. (1)


Paris - Lyon - Méditerannée, autrement dit, Paris et ses environs - Lyon et ses environs - Marseille et ses environs...

Trois métropoles composées d'arrondissements ou de secteurs, avec un maire dans chaque secteur.

À Paris, ça nous en fait vingt, plus la mairie centrale : vingt-et-un.

"Ici, tout le monde est blanc, juif ou franc-maçon", dixit Mme M. une habitante du 5ème arrondissement de Paris, celui de Jean Tibéri, et qui nous déclarait il y a quelques années : "Moi vivante, elle ne sera jamais maire du 5ème !". Par "elle", cette dame visait la fameuse Lyne C.-S., adversaire de longue date de Jean Tibéri dans cet arrondissement. Chose curieuse, Madame M. avait un patronyme à consonance yiddish ; mais c'est pourtant cette qualité qui la rendait encore plus enragée devant une certaine main-mise de la "communauté" sur Paris : "C'est quand même dingue : avec à peine un pour cent de la population, ils seraient capables de faire élire un maire à eux dans chaque arrondissement, qu'importe la couleur politique !". Par "ils", il faut, bien entendu, entendre les membres de LA Communauté. Et de nous dresser la liste des Blo..., des Aiden..., des Lello..., des Blume... et compagnie, sans omettre la fameuse Lyne C.-S., "une parvenue, une pistonnée, qu'on a vue traîner des casseroles à Lille, qui s'est rabattue sur Paris", et patati et patata.

Mme M. aurait certainement mérité d'être rangée par un certain éditorialiste du nom d'Adler ("aigle" en allemand) dans la catégorie des traîtres à la cause, aux côtés de Ronny Braumann, par exemple.

Parce que ça existe : des Juifs allergiques à la main-mise d'organisations lobbyistes (voyez l'Aipac aux Etats-Unis, le Crif et la Licra en France) sur la vie politique.

"Et s'il n'y avait qu'eux ! renchérit Madame M. Il faut aussi se coltiner les 'maçons', et là, comme pour les autres, l'opposition droite-gauche, c'est bidon ! Parce qu'avant d'être de droite ou de gauche, un maçon est d'abord maçon, et entre eux, ils se serrent les coudes !".

Confidences recueillies de la bouche d'une vieille habitante de Paris Vème, militante de gauche (hé oui !) qui se trouvait être née de parents juifs et qui ne supportait pas l'idée qu'une autre juive, en l'occurrence Mme Lyne C.-S., puisse devenir maire du 5ème arrondissement.

En attendant, faisons un constat : on a vingt arrondissements parisiens, plus la mairie centrale, dirigés par vingt-et-un Blancs et Blanches.

Ah oui, on va nous dire : "Et Rachida Dati ?"

Rachida qui ?

Notre programme pour Paris ?

1. Pour commencer, parlons de diversité. Ce serait bien d'avoir un(e) maire asiatique dans le XIIIème, pour changer, et pourquoi pas un(e) Maghrébin(e) - ni harki ni potiche - à la Goutte d'Or, ainsi que des maires originaires des Dom-Toms ou d'Afrique noire dans les arrondissements X, XI, XIV, XIX, XX, histoire d'être "raccord" avec les équipes de France de foot, de basket, de hand...

2. Arrêter le bétonnage de Paris, mais ça vaut aussi pour la banlieue : quand à Berlin, Londres, New York, Singapour, on trouve de grands parcs et espaces verts en pleine ville (Central Park, Hyde Park, etc.), il faut sortir de Paris pour trouver un bois de... Vincennes, un bois de... Boulogne, un parc de... Sceaux ou de Saint-Cloud. On nous annonce toujours plus de constructions de logements sociaux, et là, nous disons : STOP ! La démographie française, c'est 20 % de la surface occupée par des villes, dans lesquelles s'entassent 80 % de la population, ce qui est aberrant. Et toutes ces surfaces urbaines ultra-bétonnées sont autant de zones inondables dans l'avenir, et les très vieux Parisiens ont de la mémoire !

3. Ceci découle du point précédent : compte tenu de la cherté du coût de la vie dans une mégalopole comme Paris, on voit bien que les premières victimes de la chose sont les pauvres, parmi lesquels les immigrés se taillent la part du lion. C'est quand même le monde à l'envers : des bobos aisés britanniques, néerlandais ou allemands viennent s'installer dans le Gers, le Lubéron, la Dordogne..., afin de profiter du bon air de la campagne et, dans le même temps, les villes du Nord se remplissent de paysans du Sud, dont on sait pertinemment que ni eux ni leurs enfants n'ont la moindre chance de s'adapter à la situation. Et pourtant, parce qu'il y a un énorme besoin en domestiques sous payés, on continue, sans le dire, et tout en feignant le contraire, d'organiser un exode rural massif en provenance des pays du Sud. Au risque d'en surprendre certains, nous affirmons notre ferme opposition à cette politique migratoire.

Lu sur le site boulevard_voltaire :

Enfin, dernier paramètre et non des moindres, les conséquences catastrophiques d’une immigration massive que la nation ne peut pas assimiler. Comment imaginer maintenir le niveau de notre école quand une partie non négligeable des nouveaux arrivants – enfants et parents – ne maîtrisent pas la langue de notre pays et sont parfaitement étrangers à la culture et aux règles morales qui ont fondé notre société ?

Là, nous ne sommes pas d'accord. Ce n'est pas un problème d'immigration, massive ou non, mais un problème de qualité, ou plutôt de médiocrité du niveau intellectuel des populations concernées : en France et partout ailleurs, les enfants nés de parents médecins, architectes, universitaires et d'origine africaine, turque ou pakistanaise... ont moins de problèmes scolaires que les enfants nés d'ouvriers français... de souche ! Le problème est que, depuis des décennies, l'immigration en provenance des pays du Sud est plus souvent composée de paysans illettrés que d'intellectuels et d'universitaires ! 

Dans les faits, nous préconisons, dans l'habitat social, moins de paysans en provenance du Tiers monde (y compris d'Afrique) et plus d'étudiants de toutes origines. Car le gros problème des cités-dortoirs est qu'elles sont devenues de véritables no man's lands intellectuels (pas une librairie, pas une bibliothèque, pas un lieu de culture mais des habitants trop souvent obnubilés par la consommation, des jeunes livrés à eux-mêmes et abandonnés aux bandes et aux gangs...). Le fait est que les villes de France manifestent une réelle allergie pour les étudiants - dont on sait qu'ils sont très mal logés, alors que leur présence dans l'habitat social permettrait d'encadrer efficacement les plus jeunes, donc de lutter plus efficacement contre l'échec scolaire - ce qui laisse perplexe.

Pour les municipales de 2014 à Paris, pas une seule de nos voix n'ira à l'UMPS. On a vu à quel point les deux têtes de listes de l'UMPS ont accordé leurs violons pour participer à la curée contre Dieudonné.

Dans les arrondissements de l'Est parisien, nous sommes suffisamment nombreux pour brouiller le dialogue entre les comparses et faux-adversaires de droite et de gauche. Il suffirait de convaincre les abstentionnistes ainsi que les adeptes du vote blanc ou nul.

Illustration dans trois secteurs parisiens :

Paris Xe


Paris XIIIe



Paris XXe


Vous avez compris ? que dans tous les cas de figure, le total abstentionnistes + votes blancs ou nuls constitue, et de loin, le premier parti de France ?

Maintenant, il ne reste pas beaucoup de temps, soyons honnêtes. Mais nous avons dit que nous prenions date. Et puis, il reste encore quelques semaines pour nous mettre en ordre de marche de manière à dégommer l'UMPS de quelques arrondissements parisiens.

Voilà qui devrait faire l'effet d'un coup de tonnerre dans le Landerneau !