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mercredi 15 janvier 2014

Dieudonné : retour sur une tentative de lynchage sur la place publique


10 juillet 1940 : l'assemblée de Front populaire, élue en 1936, vote les pleins pouvoirs à Philippe Pétain.

« Article unique.
L’Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie.
Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées. La présente loi constitutionnelle, délibérée et adoptée par l’Assemblée nationale, sera exécutée comme loi de l’État »
— Fait à Vichy, le 10 juillet 1940
Par le président de la République,
Albert Lebrun
Le maréchal de France, président du conseil,
Philippe Pétain.

Le Front populaire, vous savez ? Les congés payés et tutti quanti.

Et puis, la guerre, l'invasion, l'Occupation, et le régime de Vichy, la milice, les dénonciations, les corbeaux...

Pour mémoire, la "Gôche" donneuse de leçons, c'est l'implication dans le génocide rwandais, l'affaire de l'Observatoire (Mitterrand), le Rainbow Warrior (Mitterrand et Fabius contre Greenpeace, un mort), le suicide de François de Grossouvre en plein palais de l'Elysée, le sang contaminé, etc., etc.

C'est bien cette même gauche, factieuse et bonapartisée, qui est aux affaires actuellement en France, ainsi qu'on a pu le voir dans le soutien apporté à la droite dans l'agression contre la Libye en 2011 et dans la tentative d'entraîner le monde dans un nouveau bain de sang en Syrie, comme l'auraient souhaité des donneurs d'ordres visiblement basés à Tel Aviv. 

Janvier 2014 : on se serait cru de nouveau dans la France de Vichy, à voir toutes ces hyènes et tous ces corbeaux reprendre du service.

Cette fois, il s'agissait de lyncher un homme, un saltimbanque. On croyait qu'il avait maille à partir avec la Justice et que les dossiers suivaient leur cours. Il faut croire que ce n'était pas suffisant. Interdiction administrative de ses spectacles, lancement d'une campagne de presse inouïe, en tout cas comme on n'en avait jamais vue d'identique voire d'approchant depuis les années 40 : éditions spéciales dans la presse écrite, émissions spéciales dans la presse audiovisuelle, théâtre fermé et ruelle (Impasse de la Main d'Or bouclée par la police) obstruée par des cars de policiers... C'est un antisémite, hurlaient les uns, il doit de l'argent au fisc, rétorquaient les autres ; vous vous rendez compte, renchérissaient les derniers : il planque de l'argent au Cameroun ! Toutes "informations" dont on devine aisément qui les a laissé "fuiter" en direction des délateurs ! 

Discréditez, discréditez, il en restera toujours quelque chose.

Il faut croire qu'il y avait urgence !

On comprend qu'il leur ait fallu, dare-dare, monter une petite manip sous la forme d'un écran de fumée, d'une opération de diversion, parce qu'un magazine people allait sortir un scoop : Napoléon le petit pris en flagrant délit d'irresponsabilité et d'inconséquence, car l'objectif du paparrazzo aurait pu être le viseur d'un fusil à lunette !


Ci-dessus, la photo est un montage, mais elle est assez drôle, enfin, si on peut dire. 

Et voilà tout ce que la France compte comme rats, corbeaux et autres charognards se mettant au garde-à-vous sur ordre du petit "caudillo" de service. Comme au bon vieux temps des dénonciations à la milice de Pétain. C'était probablement ça le plus impressionnant. 

 Bien évidemment, nous n'étions pas là, quand les voisins dénonçaient d'autres voisins à la milice et à la Gestapo, cela dit, une petite navigation sur les moteurs de recherche permet d'en apprendre un rayon, et il faut croire que cette funeste période des années 1939-1945 garde de nombreux adeptes. 

Là, c'est un "grand" éditorialiste et intervieweur de radio-télévision.


Là, c'est un "grand" éditorialiste multicarte, directeur d'un magazine et intervenant omniprésent sur les écrans de télévision


Là, c'est encore un vieil intervenant multicarte sur les écrans de télévision.



"Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.", réplique culte extraite des dialogues signés par Michel Audiard pour le film "Les Tontons flingueurs".

Sauf que, nous autres bougnoules de base disposons d'une arme de dissuasion massive contre les cons : le bulletin de vote.

Surtout, ne faisons pas comme l'autre CONNE, aperçue l'autre jour devant le Théâtre de la Main d'Or (celui de Dieudonné) en train de brûler sa carte d'électrice, car ce serait une colossale erreur. Sans sa carte d'électrice, cette fille ne vaut rien, n'existe pas !

Rendez-vous aux municipales, pour commencer, pour virer l'UMPS et ses larbins, à l'exemple de ceux mentionnés plus haut, du paysage politique.


Citation (lue sur un forum de discussion sur le site de l'Express) :



 - 12/01/2014 15:46

Le soufflé retombe. Maintenant la question de l'honneur de chacun se pose. Nous avons un homme à terre, brisé, humilié, condamné, trainé dans la boue dans tous les médias par les politiques et les personnalités de tous bords, et voici les combattants de la dernière heure qui viennent à leur tour cracher leur petits glaviots sur la bête immonde. Quelque soit ses crimes, je refuse qu'un homme soit ainsi traité dans mon pays. Les français ont le sens de l'honneur, et ils sauront en temps voulu se souvenir de tous ceux qui ont défilé dans le rang, à la télé, à la radio et dans les journaux, pour lancer leur petite caillasse au moment de la lapidation. En attendant le triste retour de manivelle, j'ai honte.